« L’Art est une blessure devenue Lumière » Georges Braque

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vendredi 7 février 2020

(89) Horra


Les Amoureux de PEYNET


HORRA
1976

Souvenez-vous d'Horra, Elle était mon pays !
... Elle était mon pays et j'en étais le roi,
Sujet dans le palais où régnait cette reine,
Horra n'aimait que moi ... Dieu ! Que j'aimais Horra



 J'avais mon cœur d'enfant, Elle vingt ans à peine,
Elle exultait d'esprit et irradiait la joie,
Ses cheveux chocolat s'irisaient dans le vent,
Tout seyait à Horra qui vivait hors-la-loi


Horra partait souvent - pour jouir de l'absence -
Et puis Elle accourait à petits pas pressés,
Plus belle et, chaque fois même et réinventée,
Poivrant l'éternité du sel de l'inconstance


Sous l'arche constellée de mon unique étoile
J'écrivais son poème, Elle en fit ma chanson ...
Jamais plus clair regard ne leva tant de voiles
Sur les secrets enfouis qui vont aux pâmoisons

Horra ne se confiait qu'au Ciel et aux nuages ;
Rayonnante le jour et brûlante la nuit
Elle parlait de moi, du bonheur, de la vie ...

Le Ciel en prit ombrage,
Les nuages ont plu,
Et Horra mourut

... Souvenez-vous d'Horra, mon sublime voyage
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auteur :  Camal  Elmili-Hamayed


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