NUL NE SAURA
Sauf les vieux arbres et les fleurs
A qui je conte mes bonheurs,
Personne oncques* ne le saura,
Ni mes amis, ni l’Agora* …
Peut-être quelques chiens suiveurs
Dont je soulage les malheurs …
Et peut-être, peut-être Toi
" Tu m’as rendu un vrai sourire,
Avec ton cœur, avec tes doigts,
Avec tes mots, en étant Toi,
En entendant de mes délires
Surtout ce que n'y disais pas,
En voyant derrière mes rires
- Avec tes yeux persans de Chat -
Que non … non je ne riais pas. "
Pourquoi si tard la longue route
Dessous ton ciel s’illuminait
Et scintillait la sombre voûte ?
Et pas avant, ou pas jamais ?
Nul ne saura, ni Toi, ni Moi
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auteur : Camal Elmili-Hamayed
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tous droits exclusifs réservés à
- ONCQUES : jamais, en vieux Français (s’écrit aussi ONC et ONQUES)
- AGORA : nom de la Place Publique où s’exerçait quotidiennement la démocratie grecque par la voix directe du Peuple d’Athènes, où tout se disait, se savait, se débattait, se divulguait
Poésie distante légèrement teintée d'ironie mais d'une extrême sensibilité
RépondreSupprimerraffinée,limpide et brumeux en même temps
Tout semble élégant mais affligé ;comme disait V.Hugo(Bonheur.. d'être triste ?)
Je vois pour ma part une lamentation reprochant au destin l'arrivée tardive d'une rencontre qui aurait eu toutes les chances d'être un bonheur... Et le poète s'en amuse car il aussi perdu un dialogue franc avec quelqu'un qui le comprenait vraiment. Reste à découvrir ''Quelle est donc cette femme'' ? et à comprendre...
RépondreSupprimerSa poésie est tellement vivante il donne ses mots à cet espace de liberté qu'est la poésie.Entre l'envie et le regret,ilya le présent
RépondreSupprimerVivre dans les regret c'est arrêter son propre développement..
On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal ;renoncer à son idéal ride l'âme
On est aussi jeune que notre foi;aussi vieux que nos doutes
Aussi jeune que notre espoir
Aussi vieux que notre abattement
Vous dites élégantissme Lego que reste à découvrir qui est-ce cette mystérieuse femme
Selon moi" notre Cher poète "n,est pas certainement l'antiquaire ..à la recherche d'une ancienne perle rare mais plutôt adepte de ce vieux dicton
Brûlez de vieux bois, buvez de vieux vins, lisez de vieux livres, aimez les jeunes femmes ......
Fabuleuse défenderesse, je sais très bien que vous avez raison et que la simple acceptation des choses en leur état est un signe de vieillesse. Je sais aussi que vivre c'est changer le monde et ceux de ma race parlent une langue ou le verbe créer a pour sens originel : Polir avec application une poterie. Cela transparait dans votre dicton : le vieux bois s'exprime en se métamorphosant, le vieux vin s'exprime en livrant son bouquet, son arôme, son parfum et sa robe, la jeune femme, elle, s'exprime en promettant seulement. Et elle est jeune et belle tant que l'on croit à ses promesses. Elle vieillit lorsque nous cessons d'y croire ou qu'elle cesse de les renouveler...
RépondreSupprimerJ'AIMERAIS vraiment organiser la RENCONTRE du BERGER AVEC LA BERGÈRE, puis me dissimuler derrière la porte et ... savourer le dialogue
SupprimerJ'y suis tout disposé quant à moi. En ce qui concerne ''Don du Ciel'', par définition, elle ne pourrait refuser... Et nul besoin de vous dissimuler, puisque vous l'inspirez vraiment...
RépondreSupprimerC'est joli :-)
RépondreSupprimerOhhh Ouiiiiii c'est tellement beau ......
RépondreSupprimerC'est un cadeau si exceptionnel de pouvoir croiser certaines personnes qui nous donnent véritablement un second souffle,nous permettent de respirer et de remplir nos poumons de ce qui est authentique et sain😊🙏
La deux mille dix neuvième arrive et c'est encore la première ... Et c’est toujours la seule, ou c’est le seul moment;
RépondreSupprimerCar es-tu reine, ô toi ! la première ou dernière ?... Bonne année à toutes et à tous... mo'
Première ou bien dernière, puisse-t-elle apporter la LUMIÈRE à Celles et Ceux qui en ont besoin pour respirer !
Supprimer... La DOUCEUR ou l'AMERTUME, mais LA LUMIÈRE !
... La CHALEUR ou le FROID, mais LA LUMIÈRE aussi à l'innombrable multitude qui NE SAIT PAS COMBIEN ELLE EN A BESOIN.
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