« L’Art est une blessure devenue Lumière » Georges Braque

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samedi 7 août 2010

(10) France, foot, footeux, foutoir, foufounes, foutaises et foutage de gueules !


Moi, j’aime pas le foot ! J’ai le droit non ? C’est pas encore interdit que je sache ? Parce qu’avec tous les vents d’intégrisme qui soufflent sur la planète, d'ici que la police des mœurs et de la vertu nous oblige à aller prier dans les stades…


En réalité, le foot, je m’en fous un peu beaucoup ; ce qui me gonfle grave c’est plutôt ce qu’en font les crétins ; et comme les crétins se comptent par milliards, sur les terrains, dans les tribunes, derrière les écrans, aux micros, sur les journaux, dans les fédés, en politique etc.,  ben j’aime pas le foot !














Oh ! C’est pas que je préfère le rugby ; le rugby, c’est pas terrible non plus. Ce pseudo sport de voyous qui serait joué par des pseudo-gentlemen, ça me fait penser aux affrontements des cervidés qui passent 90% de leur temps à frotter leurs cornes contre celles de leurs rivaux pour leur dire « dégage, c’est moi le plus fort ». Au rugby je m’ennuie. Et en plus, comme le QI prétend y être supérieur à celui du sport-roi, je comprends rien à leurs règles. A ce propos et soit dit en passant, y’a vraiment que l’être humain (et surtout le british) qui soit assez tordu pour organiser des bastons et, en même temps, édicter des règles qui édulcorent ces mêmes bastons. Comme la boxe anglaise, quoi. 
Regardez les animaux : eux, quand ça y va, ça y va, c’est pas du chiqué … L’évolution des espèces, moi je vous le dis, ça a quand même des effets bizarres sur les neurones.

Le basket ? C’est déjà mieux : des géants qui s’élancent et s’allongent encore plus  pour remplir des paniers percés, ça a un peu plus de gueule ; ce côté « art pour l’art » me botte ; car ces grands dadais savent parfaitement que le panier est troué et que le ballon va retomber, mais ils continuent d’y aller encore et encore …  Et puis les basketteurs, comme souvent les hommes grands, ils me semblent plus sereins et sympas, meilleurs. Le hic, c’est que dans les matchs amerloques (le haut du panier), chaque fois que ça rentre, moi j’ai l’impression d’entendre le bruit du jackpot dans une machine à sous, et ce bruit, j’avoue que ça me gène bien plus que la vuvuzela.

Tout ça pour vous dire que si j’aime pas le foot, c’est pas parce que je lui préfère autre chose. J’aime pas le foot, point barre. Et j’ai pas à me justifier, même si y’a plein d’autres sports plus débiles encore, comme ce curling avec ses balayeurs de glace à patins ; je suis sûr que c’est aussi du made in UK. Passons.


Le foot, ça me gonfle parce que ça bouffe tout notre espace, ça nous envahit, ça nous pourrit la vie sans arrêt, et parce que ça décérèbre les gamins. 
Cette messe qui se dit dans toutes les langues du monde, à priori ce serait plutôt une grande note d’espoir pour l’humanité ; cette apparente communion dans la fraternité aurait de quoi rendre jalouses les grandes religions ; mais le problème c’est que ladite messe ne réunit pas, elle divise ! Au-dessus des "troisièmes divisions", on y voit de moins en moins du jeu, des équipes, des ballons et des artistes du pied, et on y voit, de plus en plus, des tribus ennemies, des soldats et des mercenaires, des egos surdimensionnés, des stars au QI de moule, des dollars jusqu’à l’indécence et la nausée, des magouilles et de la récup politicienne. Sinon, je m’en ficherais comme d’une guigne.

Si le foot n’existait pas, ben les gens iraient un peu plus chez leurs amis, ou au cirque, ou au ciné, à l’école même ou … dans les musées et les bibliothèques tiens, on peut rêver.

Mais par respect pour Albert Camus qui adorait le foot et pour les nombreux intellectuels (les vrais, j’entends, pas les présentateurs et animateurs tv) qui s’en régalent, je veux bien ne plus en dire de mal. Encore qu'eux, ces intellos mordus, il faut quand même rappeler qu'ils ne conseillent pas de remplacer le cerveau par les jambes, ni l’école par le stade ; ils aiment juste jouer un peu ou regarder jouer, comme on va au théâtre, au cirque, à la foire, ou au gymnase.
Et puis nul n’est parfait ! Pas même les grands intellectuels.

A mon avis, pour redevenir sympa, le foot devrait être interdit aux riches.

Bon, trêve de bavardage, ce qui m’amène aujourd’hui ici, ce n’est que ma passion pour la chose politique et ma compassion pour l’ex patrie des « lumières » : l’état pitoyable de la France, avec son Domenech, sa Zahya, la poésie d’Anelka, et ses résultats mirobolants en Afrique du Sud. 
Franchement, aucun sociologue ni politologue ne pouvait rêver de pareil sujet au bac ; et cela, de surcroit, en pleine déprime économique, sous une quasi dictature hongroise, en pleine canicule, sous des inondations dévastatrices, pendant les insurrections de loubards et les guerres contre la police, simultanément à l’annonce de l’exécution par ses ravisseurs du malheureux humanitaire de 78 balais, sous la menace de réforme des retraites, au beau milieu de dizaines d’affaires puantes, de passe-droits, de missions bidons, de cigares, de jets, d’héritières séniles, de ministres ripoux et j’en passe, et des meilleures … Ouf !

Domenech va devenir un nom aussi maudit dans l’histoire de la France que celui de Judas dans l’histoire du christianisme : savez-vous par exemple que des gens téléphonent en pleine nuit à tous les Domenech du bottin pour les insulter ? On croirait revenir aux dénonciations qui ont suivi la libération en 1945 ; on va peut-être commencer à tondre les femmes qui ont couché avec les bleus ...

Mais vous, j’en suis sûr, vous êtes des gens bien qui adorez sainement le foot : et comme j’aime faire plaisir à celles et ceux qui viennent butiner sur ce blog, ben je vous ai concocté un petit package-cadeau : voici quelques podcasts radio SPECIAL EQUIPE DE FRANCE 2010. Avec des chroniqueurs musclés.

Chaque chronique ne dure que quelques minutes et ça balance grave ! CHEERS !


N.B. : si les podcasts ne s'affichent pas en tête de ce billet, c'est que je n'aurai pas réussi à les télécharger correctement !!! Désolé mais le blogging, c'est parfois très fastidieux. Revenez demain, j'espère que vous les y trouverez sans faute. Merci

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